5 ÉVÈNEMENTS DANS LE CADRE DU MAMA 2024
Le MaMA Festival & Convention réunissant les professionnel·les des musiques actuelles, est de retour à Paris les 16, 17, et 18 octobre. La FAMDT sera présente lors d'un atelier, d'une table ronde, et pour la…
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Le MaMA Festival & Convention réunissant les professionnel·les des musiques actuelles, est de retour à Paris les 16, 17, et 18 octobre. La FAMDT sera présente lors d'un atelier, d'une table ronde, et pour la…
D’une steppe improbable aux abords de Marseille, abandonnée à la vengeance des cieux par le retrait d’une mer oubliée ; de la Crau, de cette plaine aux chaos épars et invisibles, perdus dans le néant de leur immensité contrainte ; de la Crau, cernée par un monde d’usines vomissant flammes et fumées sur les espoirs de qui les écoute ; et, précisément, c’est de la Crau que vient la plèbe ouvrière qui avait irrigué ce sol aride de sa fièvre et de ses rugissements. Une musique vive s’élance : De la Crau. Elle rappelle à l’auditoire qu’une voix magique continue à brandir sa beauté. Un tumulte d’où sourdent les déchirures du soleil, qui anéantit dans son abîme l’arrogance des puissants et réveille, au petit matin, le silence rocailleux des coussouls. Trois musiciens ont engagé dans un concert incandescent toute l’âme de ces étendues lumineuses. La contrebasse de Mànu Reymond soulève par vagues de vibrations telluriques, parvient en nuées et tisse au fil des morceaux une succession de paysages qui lient les hommes au vent magistral (autre nom du Mistral) ; les percussions élégantes et robustes de Thomas Lippens scandent l’horizon, reflétant dans ses mirages ce qu’il peut esquisser de Naples ou d’Oran, d’Izmir, d’Alexandrie et de toutes les attentes qui soufflent par ses portes. La mandole de Sam Karpiénia est unique, inventant un rock enragé qui flotte, sombre et déchirant, propulsé par le chant comme par une tempête indomptée. Dans ce chant – qui emmène le provençal bien loin des poèmes bucoliques auquel on le confinait – Karpiénia s’inspire des textes poignants d’un Jòrgi Reboul ou d’un Pécout. Déployé en mélopées extatiques, en effusions de tendresse ou en un spoken word mercenaire, il emmène, par étapes successives, vers une sérénité brûlante.
Le Duò Lavoà Lapò est composé de deux chanteurs-percussionnistes (tambours sur cadre) que le parcours, la passion et l’énergie ont rendu complices et complémentaires avant-même de se renconter. Ce sont le renouveau de l’occitan, les vocalités populaires, la recomposition d’un imaginaire tronqué – et l’épanouissement de ce dernier dans une modernité qui n’a rien de formaliste – qui les emmènent aujourd’hui avec ce nouveau projet musical. Damien Toumi (Avignon) a chanté dans plusieurs formations vocales ou instrumentales, avec lesquelles il s’est initié à la polyphonie et aux répertoires populaires, à la poésie des paysages du Ventoux ou à la spiritualité simple du quotidien. Mànu Théron (Marseille) initie depuis plus de 25 ans ses contemporain.e.s à la magie des voix, à la joie des rencontres et à l’ivresse des pratiques musicales collectives. À eux deux, ils explorent toutes les modulations, toutes les positions et déclivités d’un dispositif simple, en variant et dévariant les formes, les jeux, les adresses et les référents. Partis d’un répertoire indatable, qui balade l’Occitanie dans tous les recoins de leur fantaisie, ils échafaudent l’idée que deux chants et deux percussions peuvent dire, susciter et révéler. Leurs unissons charnels et précis explorent les mélodies traditionnelles pour en extraire les sucs et les restituer dans toute la saveur de leur étrangeté ; la poly-rythmie patiemment élaborée se joue des cadres et des carrures imposées aux corpus traditionnels, en déréglant et en saturant des motifs inattendus ; la polyphonie emprunte aux passions méditerranéennes et infuse des harmonies gorgées d’une puissante chaleur ; enfin, la complémentarité des deux timbres est exaltée par la bouillonnement ennivrant d’un chant- contrechant maîtrisé jusqu’à la prouesse.
Le Duò Lavoà Lapò est composé de deux chanteurs-percussionnistes (tambours sur cadre) que le parcours, la passion et l’énergie ont rendu complices et complémentaires avant-même de se renconter. Ce sont le renouveau de l’occitan, les vocalités populaires, la recomposition d’un imaginaire tronqué – et l’épanouissement de ce dernier dans une modernité qui n’a rien de formaliste – qui les emmènent aujourd’hui avec ce nouveau projet musical. Damien Toumi (Avignon) a chanté dans plusieurs formations vocales ou instrumentales, avec lesquelles il s’est initié à la polyphonie et aux répertoires populaires, à la poésie des paysages du Ventoux ou à la spiritualité simple du quotidien. Mànu Théron (Marseille) initie depuis plus de 25 ans ses contemporain.e.s à la magie des voix, à la joie des rencontres et à l’ivresse des pratiques musicales collectives. À eux deux, ils explorent toutes les modulations, toutes les positions et déclivités d’un dispositif simple, en variant et dévariant les formes, les jeux, les adresses et les référents. Partis d’un répertoire indatable, qui balade l’Occitanie dans tous les recoins de leur fantaisie, ils échafaudent l’idée que deux chants et deux percussions peuvent dire, susciter et révéler. Leurs unissons charnels et précis explorent les mélodies traditionnelles pour en extraire les sucs et les restituer dans toute la saveur de leur étrangeté ; la poly-rythmie patiemment élaborée se joue des cadres et des carrures imposées aux corpus traditionnels, en déréglant et en saturant des motifs inattendus ; la polyphonie emprunte aux passions méditerranéennes et infuse des harmonies gorgées d’une puissante chaleur ; enfin, la complémentarité des deux timbres est exaltée par la bouillonnement ennivrant d’un chant- contrechant maîtrisé jusqu’à la prouesse.
Les hirondelles de Rundinelle mettent en voix et en musique des collectages de chants du nord du Portugal et des monodies corses rares. Des petits bijoux d’espièglerie, des fables montagnardes, des histoires de mules et de bandits, de tendres berceuses. Mélodies escarpées, plectre et cordes vrombissantes pour un répertoire surprenant de beauté « Un travail de mise en musique de chants traditionnels pastoraux et ruraux des régions montagneuses du nord du Portugal et de Corse, à partir d’enregistrements bruts, a cappella, issus de collectages auprès des populations » Avec Julie LOBATO (chant, percussions, lavta) et Lætitia MARCANGELI (chant, percussions, vielle–à–roue.)
CLAMEURS ACOUSTIC TRIO (dark-trad) le 21/10 à 19h30 Pour CLAMEURS il y a une urgence « à parler haut, à parler fort », à « rester connecté au vivant », à reprendre possession d'une certaine puissance créatrice, politique aussi, en développant un langage contemporain, poétique, vif et onirique. Pour cela, iels reviennent à la racine de leurs instruments, le oud et la contrebasse, les peaux des tambours et le vrombissement des cymbales. Ici leurs compositions aux influences métal, baroques et méditerranéennes font entendre la puissance de leur écriture dans une déclinaison percussive et brute. CLAMEURS c’est la majesté du calme après la tempête c’est le silence d’après le cri... Sarah Procissi - oud Julie Lobato - bendir, rek, set de percussions Jean-Christophe Bournine - contrebasse 5 cordes
Le son du frôlement de l’autre « Mazhar » en arabe, c’est l’eau de fleur d’oranger, un tambour à sonnailles, un bouquet qui s’épanouit. C’est aussi la musique bigarrée aux parfums de l’Anatolie de Sarah Procissi et Julie Lobato, deux femmes libres d’arpenter le monde, d’en étudier les traditions musicales et de prendre la parole pour raconter leurs identités multiples. Leur rencontre a nourri leur envie de travailler autour d’un répertoire traditionnel aux influences turques, kurdes et arabes, et d’ouvrir un espace commun de jeu et de recherche. « Il nous importe de faire vivre ces musiques du Levant à travers le prisme de nos tempéraments musicaux qui sont faits des ronces épineuses du métal, de rocailleux roulements de tambour, d’expérimentations sonores saxifrages, du lyrisme des merles et de la malice des pies. ». Julie LOBATO (Chant, percussions, lavta), Sarah PROCISSI (Oud, chœurs)
La Compagnie Système B propose depuis 2014 des créations artistiques dans le domaine des musiques et danses du monde et des projets culturels de territoire. Dans le cadre d’un départ, la Cie Système B recrute un·e Administrateur·ice de production. Au sein d’une équipe de 3 personnes (1 porteur des projets artistiques, 1 chargée de production et 1 attachée de production et de communication déjà en postes), vous participerez à développer des projets artistiques à forte dimension sociale, ancrés sur des territoires et valorisant les cultures de toutes et tous. Si vous appréciez travailler en équipe tout en étant autonome sur vos missions, que vous êtes à l’aise avec les chiffres et les humains, postulez !
Duò Lavoà Lapò invité en 2024 aux Rencontres Polyphoniques de Calvi Jeudi 12 septembre à 11H00 - Chez Tao - Calvi Le Duò Lavoà Lapò est composé de deux chanteurs-percussionnistes (tambours sur cadre) que le parcours, la passion et l’énergie ont rendu complices et complémentaires avant-même de se renconter. Ce sont le renouveau de l’occitan, les vocalités populaires, la recomposition d’un imaginaire tronqué – et l’épanouissement de ce dernier dans une modernité qui n’a rien de formaliste – qui les emmènent aujourd’hui avec ce nouveau projet musical. Damien Toumi (Avignon) a chanté dans plusieurs formations vocales ou instrumentales, avec lesquelles il s’est initié à la polyphonie et aux répertoires populaires, à la poésie des paysages du Ventoux ou à la spiritualité simple du quotidien. Mànu Théron (Marseille) initie depuis plus de 25 ans ses contemporain.e.s à la magie des voix, à la joie des rencontres et à l’ivresse des pratiques musicales collectives. À eux deux, ils explorent toutes les modulations, toutes les positions et déclivités d’un dispositif simple, en variant et dévariant les formes, les jeux, les adresses et les référents. Partis d’un répertoire indatable, qui balade l’Occitanie dans tous les recoins de leur fantaisie, ils échafaudent l’idée que deux chants et deux percussions peuvent dire, susciter et révéler. Leurs unissons charnels et précis explorent les mélodies traditionnelles pour en extraire les sucs et les restituer dans toute la saveur de leur étrangeté ; la poly-rythmie patiemment élaborée se joue des cadres et des carrures imposées aux corpus traditionnels, en déréglant et en saturant des motifs inattendus ; la polyphonie emprunte aux passions méditerranéennes et infuse des harmonies gorgées d’une puissante chaleur ; enfin, la complémentarité des deux timbres est exaltée par la bouillonnement ennivrant d’un chant- contrechant maîtrisé jusqu’à la prouesse.
STAGE de CHANT OCCITAN d’AUJOURD’HUI Par le Duò Lavoà Lapò (Damien Toumi et Manu Théron) Dates : 19 et 20 Octobre 2024 Lieu : La Cave Poésie Toulouse Tous niveaux saufs débutant.e.s Les trésors de la mélodie occitane à travers le répertoire des collectes du XIXè au XXIè siècle. Pour une monodie occitane du futur ! A la lumière des travaux et des enquêtes des 20 dernières années sur les spécificités de la monodie occitane, on peut raconter aujourd’hui une autre histoire de nos musiques, comme les textes des chants nous racontent une autre histoire populaire des sociétés occitanes. C’est à la découverte du chant et de la musique de cette histoire alternative que nous invitent Mànu Théron et Damien Toumi, par l’exploration de textes et de mélodies de toutes les régions de l’aire culturelle occitane.