Adhérent

Dans le cadre du cinquantenaire de l’IEO 83 « les cordes de l’âme et les tambours de la joie» Le renouveau de l’occitan, les vocalités populaires, la recomposition d’un imaginaire tronqué et l’épanouissement de ce dernier dans la modernité amènent aujourd’hui les deux chanteurs-percussionnistes à ce nouveau projet musical. Partis d’un répertoire indatable qui balade l’Occitanie dans tous les recoins de leur fantaisie, ils échafaudent l’idée que deux chants et deux percussions peuvent dire, susciter et révéler. Leur unisson charnel et précis explore les mélodies traditionnelles et la polyphonie emprunte aux passions méditerranéennes. Un artisanat lyrico-festif qui échappe aux normes de la consommation de masse. Les pièces sont issues du corpus des « Chants populaires de la Provence » mais proviennent aussi de collectages, d’écrits et d’inventions des musiciens du duo. Ils célèbrent la renaissance, l’éveil à la beauté vivifiante du monde. Les rythmes basiques collent au texte et à l’âpreté des vies si présente dans l’histoire populaire qui nourrit la chanson traditionnelle des Pays d’Òc. Distribution Avec : Damien Toumi & Mànu Théron

D’une steppe improbable aux abords de Marseille, abandonnée à la vengeance des cieux par le retrait d’une mer oubliée ; de la Crau, de cette plaine aux chaos épars et invisibles, perdus dans le néant de leur immensité contrainte ; de la Crau, cernée par un monde d’usines vomissant flammes et fumées sur les espoirs de qui les écoute ; et, précisément, c’est de la Crau que vient la plèbe ouvrière qui avait irrigué ce sol aride de sa fièvre et de ses rugissements. Une musique vive s’élance : De la Crau. Elle rappelle à l’auditoire qu’une voix magique continue à brandir sa beauté. Un tumulte d’où sourdent les déchirures du soleil, qui anéantit dans son abîme l’arrogance des puissants et réveille, au petit matin, le silence rocailleux des coussouls. Trois musiciens ont engagé dans un concert incandescent toute l’âme de ces étendues lumineuses. La contrebasse de Mànu Reymond soulève par vagues de vibrations telluriques, parvient en nuées et tisse au fil des morceaux une succession de paysages qui lient les hommes au vent magistral (autre nom du Mistral) ; les percussions élégantes et robustes de Thomas Lippens scandent l’horizon, reflétant dans ses mirages ce qu’il peut esquisser de Naples ou d’Oran, d’Izmir, d’Alexandrie et de toutes les attentes qui soufflent par ses portes. La mandole de Sam Karpiénia est unique, inventant un rock enragé qui flotte, sombre et déchirant, propulsé par le chant comme par une tempête indomptée. Dans ce chant – qui emmène le provençal bien loin des poèmes bucoliques auquel on le confinait – Karpiénia s’inspire des textes poignants d’un Jòrgi Reboul ou d’un Pécout. Déployé en mélopées extatiques, en effusions de tendresse ou en un spoken word mercenaire, il emmène, par étapes successives, vers une sérénité brûlante.

2 bals 2 nuits Vendredi : Bourrasque, Bargainatt et Dirty caps' Samedi : Saraï, Ormuz et Trio Meunier Villeneuve Stages : - Chant avec Mickael Vidal - Accordéon avec Clément Rousse - Vielle avec Benjamin Meunier - Danse du Quebec avec Ormuz

La compagnie Kyl-Kobyz propose une performance inédite à l’occasion de l’événement « Chants aux fenêtres » à l’initiative de la Mairie des 4e et 5e arrondissements de Marseille et à destination des usagers qui passeront par là. Nul besoin de prendre le train pour venir nous écouter, il n’y aura pas de contrôleurs sur la place, nous y veillerons 🎟️ ! Avec Léa Malvina Noygues, Julie Mélina Macaire-Ettabaâ ,Maura Guerrera, Damien Toumi et Julie Lobato La Cie Kyl-Kobyz a décidé de réunir 5 chanteuses et chanteurs locaux issus des musiques traditionnelles de différents territoires, comme un récital croisé dans cette ville-monde, comme une échappée belle vers les ailleurs que l'imaginaire du train nous laisse rêver, dans l'écho de la gare de la Blancarde. Chaque chanteur, chanteuse nous offrira un peu de son répertoire, de la Provence à l'Anatolie, en passant par le Maghreb, l'Andalousie ou encore l'Italie, mais aussi du répertoire en langue française, né de la plume foisonnante de ces artistes voyageurs.

Une tournée familiale qui vous emmène en voyage dans les étoiles ! Animés par la percussion, la danse et le chant, trois personnages apparaissent dans les brumes. D’un claquement de doigts, ils nous emportent dans des contrées merveilleuses : lac Titicaca, embouchure de l’Orénoque, Terres de Zou au Bénin. Mais le monde n’est pas que merveilles. La planète souffre, le goudron est partout, les animaux ont perdu leur liberté. Hé, les humains ! Où sont les bonnes nouvelles ? Comment rester en mouvement, s’émerveiller devant les gouttes d’eau, imaginer de nouvelles utopies, atteindre la neuvième planète derrière le soleil ? Et si nous ranimions notre univers intérieur ? À travers des compositions originales, chantés en français, en espagnol, en langues amérindiennes et du Bénin, les musiciens interrogent avec humour et tendresse notre humanité, notre rapport à la nature et aux éléments, aux changements inévitables du monde et du climat. Neuvième Planète, lauréat Sacem Salles Mômes - Public familial à partir de 5 ans COULEUR TERRE EN TOURNÉE - 25 concerts avant le 25 décembre ! 19/11/24 : Espace Gérard Philippe, Feignies (59) 2 concerts 22/11/24 : Le Triangle - Laon (02) 29-30/11/24 : Escales MusikenSaire - St Pierre église (50) - 3 concerts 10/12/24 : Quai des Arts, Argentan (61) - 2 concerts 13/12/24 : La Luciole, Alençon (61) - 3 concerts 16 au 22/12/24 : Trianon Transatlantique, Sotteville-lès-Rouen (76) - 10 concerts 18/12/24 : Le Sillon, Caen (14) - 2 concerts 23/12/24 : Centre CAF Lisieux (14)