TON / AIR à Brest
Kejadennoù / rencontres organisées par Dastum et la FAMDT dans le cadre du festival No Border, en partenariat avec DROM,Le Quartz Scène nationale de Brest et Bretagne World Sound.Vendredi 13…
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Kejadennoù / rencontres organisées par Dastum et la FAMDT dans le cadre du festival No Border, en partenariat avec DROM,Le Quartz Scène nationale de Brest et Bretagne World Sound.Vendredi 13…
Une oeuvre réjouissante de réappropriation d’un pan refoulé de l’histoire… Celle de Madalena qui, à l’instar de l’Artémis d’Ephèse, demeure l’une des figures tutélaires et intemporelles de la cité phocéenne. MADALENA L’adaptation de la cantilène à Sancta Maria Magdalena par Manu Théron était une gageure. Il fallait permettre à ce chant archaïque, renouant avec la dévotion populaire à la sainte en Provence, de se déployer librement, affranchi de l’uniformité du dogme catholique qui l’avait un temps proscrit. Confiée à un choeur de vingt-trois femmes (alors que La Cantinella était autrefois interprétée par des chanoines de la cathédrale de Marseille), Madalena est une célébration rare et exaltante de la féminité et du plaisir de chanter. Magnifiée par la spiritualité solaire et unique de ce Choeur des Pays d’Oc, la musique de Madalena s’inscrit dans une dynamique singulière, spécifique aux musiques populaires spirituelles de Méditerranée. Alternant répétition, scansion et échanges entre choeur et solistes, l’oeuvre nouvelle, empreinte de majesté et de modernité, est d’abord une ode à la vie, à l’émancipation et aux retrouvailles des plaisirs terrestres et de l’amour divin. Production: La Compagnie du Lamparo Images: Gaëlle Berthomé Son & mixage: Yannick Berbié DISTRIBUTION Manu THÉRON, direction Anaïs Andret Cartini, Hélène Arnaud, Karine Berny, Magali Bizot, Maguelonne Bizot, Myriam Boisserie, Lise Borki, Muriel Chiaramonti, Laetitia Dutech, Isabelle François, Colette Guilhem, Carole Lazzeri, Gaëlle Lévêque, Géraldine Lopez, Annie Maltinti, Marie-Madeleine Martinet, Hélène Pages, Audrey Peinado, Marie-Noëlle Pieracci, Guylaine Renaud, Rachel Rouvière, Camille Simeray, Caroline Tolla
En mars dernier, lors du festival Eurofonik à Nantes, La FAMDT et Le Nouveau Pavillon ont coorganisé la 8e édition des rencontres professionnelles, un temps fort pour, cette année, penser collectivement les enjeux qui animent…
1ères rencontres nationales autour des archives sonores « Comment, par nos enquêtes, nos enregistrements, nos attentes, nos discours, fabriquons-nous tout un monde de musiques ? »1 Depuis plus de 40 ans, les membres…
Le MaMA Festival & Convention réunissant les professionnel·les des musiques actuelles, est de retour à Paris les 16, 17, et 18 octobre. La FAMDT sera présente lors d'un atelier, d'une table ronde, et pour la…
D’une steppe improbable aux abords de Marseille, abandonnée à la vengeance des cieux par le retrait d’une mer oubliée ; de la Crau, de cette plaine aux chaos épars et invisibles, perdus dans le néant de leur immensité contrainte ; de la Crau, cernée par un monde d’usines vomissant flammes et fumées sur les espoirs de qui les écoute ; et, précisément, c’est de la Crau que vient la plèbe ouvrière qui avait irrigué ce sol aride de sa fièvre et de ses rugissements. Une musique vive s’élance : De la Crau. Elle rappelle à l’auditoire qu’une voix magique continue à brandir sa beauté. Un tumulte d’où sourdent les déchirures du soleil, qui anéantit dans son abîme l’arrogance des puissants et réveille, au petit matin, le silence rocailleux des coussouls. Trois musiciens ont engagé dans un concert incandescent toute l’âme de ces étendues lumineuses. La contrebasse de Mànu Reymond soulève par vagues de vibrations telluriques, parvient en nuées et tisse au fil des morceaux une succession de paysages qui lient les hommes au vent magistral (autre nom du Mistral) ; les percussions élégantes et robustes de Thomas Lippens scandent l’horizon, reflétant dans ses mirages ce qu’il peut esquisser de Naples ou d’Oran, d’Izmir, d’Alexandrie et de toutes les attentes qui soufflent par ses portes. La mandole de Sam Karpiénia est unique, inventant un rock enragé qui flotte, sombre et déchirant, propulsé par le chant comme par une tempête indomptée. Dans ce chant – qui emmène le provençal bien loin des poèmes bucoliques auquel on le confinait – Karpiénia s’inspire des textes poignants d’un Jòrgi Reboul ou d’un Pécout. Déployé en mélopées extatiques, en effusions de tendresse ou en un spoken word mercenaire, il emmène, par étapes successives, vers une sérénité brûlante.
Le Duò Lavoà Lapò est composé de deux chanteurs-percussionnistes (tambours sur cadre) que le parcours, la passion et l’énergie ont rendu complices et complémentaires avant-même de se renconter. Ce sont le renouveau de l’occitan, les vocalités populaires, la recomposition d’un imaginaire tronqué – et l’épanouissement de ce dernier dans une modernité qui n’a rien de formaliste – qui les emmènent aujourd’hui avec ce nouveau projet musical. Damien Toumi (Avignon) a chanté dans plusieurs formations vocales ou instrumentales, avec lesquelles il s’est initié à la polyphonie et aux répertoires populaires, à la poésie des paysages du Ventoux ou à la spiritualité simple du quotidien. Mànu Théron (Marseille) initie depuis plus de 25 ans ses contemporain.e.s à la magie des voix, à la joie des rencontres et à l’ivresse des pratiques musicales collectives. À eux deux, ils explorent toutes les modulations, toutes les positions et déclivités d’un dispositif simple, en variant et dévariant les formes, les jeux, les adresses et les référents. Partis d’un répertoire indatable, qui balade l’Occitanie dans tous les recoins de leur fantaisie, ils échafaudent l’idée que deux chants et deux percussions peuvent dire, susciter et révéler. Leurs unissons charnels et précis explorent les mélodies traditionnelles pour en extraire les sucs et les restituer dans toute la saveur de leur étrangeté ; la poly-rythmie patiemment élaborée se joue des cadres et des carrures imposées aux corpus traditionnels, en déréglant et en saturant des motifs inattendus ; la polyphonie emprunte aux passions méditerranéennes et infuse des harmonies gorgées d’une puissante chaleur ; enfin, la complémentarité des deux timbres est exaltée par la bouillonnement ennivrant d’un chant- contrechant maîtrisé jusqu’à la prouesse.
Le Duò Lavoà Lapò est composé de deux chanteurs-percussionnistes (tambours sur cadre) que le parcours, la passion et l’énergie ont rendu complices et complémentaires avant-même de se renconter. Ce sont le renouveau de l’occitan, les vocalités populaires, la recomposition d’un imaginaire tronqué – et l’épanouissement de ce dernier dans une modernité qui n’a rien de formaliste – qui les emmènent aujourd’hui avec ce nouveau projet musical. Damien Toumi (Avignon) a chanté dans plusieurs formations vocales ou instrumentales, avec lesquelles il s’est initié à la polyphonie et aux répertoires populaires, à la poésie des paysages du Ventoux ou à la spiritualité simple du quotidien. Mànu Théron (Marseille) initie depuis plus de 25 ans ses contemporain.e.s à la magie des voix, à la joie des rencontres et à l’ivresse des pratiques musicales collectives. À eux deux, ils explorent toutes les modulations, toutes les positions et déclivités d’un dispositif simple, en variant et dévariant les formes, les jeux, les adresses et les référents. Partis d’un répertoire indatable, qui balade l’Occitanie dans tous les recoins de leur fantaisie, ils échafaudent l’idée que deux chants et deux percussions peuvent dire, susciter et révéler. Leurs unissons charnels et précis explorent les mélodies traditionnelles pour en extraire les sucs et les restituer dans toute la saveur de leur étrangeté ; la poly-rythmie patiemment élaborée se joue des cadres et des carrures imposées aux corpus traditionnels, en déréglant et en saturant des motifs inattendus ; la polyphonie emprunte aux passions méditerranéennes et infuse des harmonies gorgées d’une puissante chaleur ; enfin, la complémentarité des deux timbres est exaltée par la bouillonnement ennivrant d’un chant- contrechant maîtrisé jusqu’à la prouesse.
Les hirondelles de Rundinelle mettent en voix et en musique des collectages de chants du nord du Portugal et des monodies corses rares. Des petits bijoux d’espièglerie, des fables montagnardes, des histoires de mules et de bandits, de tendres berceuses. Mélodies escarpées, plectre et cordes vrombissantes pour un répertoire surprenant de beauté « Un travail de mise en musique de chants traditionnels pastoraux et ruraux des régions montagneuses du nord du Portugal et de Corse, à partir d’enregistrements bruts, a cappella, issus de collectages auprès des populations » Avec Julie LOBATO (chant, percussions, lavta) et Lætitia MARCANGELI (chant, percussions, vielle–à–roue.)
CLAMEURS ACOUSTIC TRIO (dark-trad) le 21/10 à 19h30 Pour CLAMEURS il y a une urgence « à parler haut, à parler fort », à « rester connecté au vivant », à reprendre possession d'une certaine puissance créatrice, politique aussi, en développant un langage contemporain, poétique, vif et onirique. Pour cela, iels reviennent à la racine de leurs instruments, le oud et la contrebasse, les peaux des tambours et le vrombissement des cymbales. Ici leurs compositions aux influences métal, baroques et méditerranéennes font entendre la puissance de leur écriture dans une déclinaison percussive et brute. CLAMEURS c’est la majesté du calme après la tempête c’est le silence d’après le cri... Sarah Procissi - oud Julie Lobato - bendir, rek, set de percussions Jean-Christophe Bournine - contrebasse 5 cordes